La flèche imposante de l’église de Commana se dresse au milieu de son enclos fiché dans les Monts d’Arrée, flèche dépouillée de tout ornement.
Le porche est semblable à celui de Landerneau, sur lequel on peut lire l’inscription suivante datant de 1653: « Domus mea domus orationis vocabitur » (Ma maison sera appelée maison de prières).
L’intérieur de cette église se révèle complètement différent de l’extérieur, avec ses retables à ornements baroques, tel le retable de Sainte-Anne. Deux autres retables: celui du Rosaire et celui illustrant les Cinq Plaies du Christ.
Les fonts baptismaux sont surmontés d’un baldaquin à dôme portant le Christ ressuscité, œuvre d’un maître-sculpteur de Brest, Alliot (1683). Les pilastres de soutien du dôme sont ornés des vertus de foi, de tempérance, de charité, d’espérance et de justice, déposées comme germes en tout baptisé.
Des statues anciennes de saint Roch, saintes Catherine et Triphine, saint Pol et saint Yves entretiennent des dévotions populaires du XVIème siècle.